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samedi 22 octobre 2011

La justice est en marche



Le toujours sénateur Gaston Flosse condamné
  
  Cette fois, la justice s'est enfin clairement prononcée : Gaston Flosse Flosse était bel et bien corrompu et corrupteur.

     C'est une dépêche AFP du 4 octobre 2011 qui l'annonce officiellement :
"Le tribunal correctionnel de Papeete a condamné mardi l'ex-président (DVD, ex-UMP) de Polynésie française Gaston Flosse à quatre ans de prison ferme dans une vaste affaire d'emplois fictifs."

Gaston Flosse, le sénateur condamné (à droite) et son avocat Maitre Quinquis

     Toujours sénateur et membre élu de l'Assemblée de la Polynésie de 80 ans, Gaston Flosse était poursuivi pour détournement de fonds publics et prise illégale d'intérêts aux côtés de 86 autres personnes.

     Si aucun mandat de dépôt n'a été réclamé à l'audience contre le prévenu, Gaston Flosse a aussi écopé d'une amende 10 millions de francs Pacifique (83.800 euros) et de 5 ans de privation de droits civils, civiques et familiaux. Autrement dit, lorsqu'il aura épuisé tous les recours encore à sa disposition (et cela peut prendre jusqu'à trois ans) il serait enfin exclu du pouvoir

     Bien évidemment, l'avocat de Gaston Flosse (Maitre François Quinquis) a immédiatement déclaré qu'il engageait une procédure d'appel.

    L'ancien homme fort de Polynésie, membre historique du RPR et ami de Jacques Chirac, a été condamné pour avoir profité de son mandat de président du gouvernement de la Polynésie pour organiser un vaste réseau de propagande au service de son parti, le Tahoeraa Huiraatira (autonomiste). On lui a également reproché d'avoir fait signer des "contrats cabinets" à des militants du parti, mis à la disposition de communes, de fédérations sportives, d'une radio, de syndicats ou de services sociaux.

Michel Buillard, député-maire de la capitale polynésienne Papeete

     La Polynésie compte deux députés et deux sénateurs au sein des institutions de la République.

     Sur ces quatre élus, trois sont condamnés dans ce dossier : Le sénateur Flosse bien sûr, et les deux députés : Michel Buillard (également maire de la capitale polynésienne Papeete) et Bruno Sandras.

Bruno Sandras, député-maire de Papara (côte Ouest de Tahiti)

    Hélas, la justice ne prévoit pas l'exécution immédiate de sa sentence avant que tous les recours juridiques (appel puis cassation) ne soient épuisés. Les trois politiciens véreux continuent donc de siéger dans leurs institutions respectives.

   Ils sont censés représenter la population polynésienne dont 50 % vit en dessous du seuil de pauvreté…


Un article de Julien Gué


2 commentaires :

  1. des fruits pourris contaminent le panier complet ! il devraient être virés de suite, par précaution, jusqu'au prochain procès pour les empècher de nuire ! non? !

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  2. ces politiciens ont fait ce que font tous les politiciens, et ceci ne devrait pas faire oublier leur action politique qui a conduit à quelques réussites remarquables. D'autre part la Polynésie n'est pas la France, la culture polynésienne n'a rien à voir avec celle de l'Europe. Notamment ici on donne un enfant à un couple de la famille qui ne peut en avoir. Les politiciens maoris ou non vivent des dons qu'ils font à leurs administrés, on t'a mis à la tête du machin, il faut rendre service. D'autre part cette justice qui condamne n'est pas élue par les Polynésiens, c'est une force expéditionnaire choisie par les autorités coloniales.

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