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mercredi 17 octobre 2012

Rangiroa, archipel des Tuamotu



Un lagon vaste comme une mer intérieure


Deuxième plus grand atoll du monde après celui de Kwajalein, en Micronésie, Rangiroa est l'un des plus beaux sites de plongée de Polynésie française.

A 350 km au nord de Tahiti, l’atoll de Rangiroa est l’une des destinations les plus prisées des touristes qui découvrent la Polynésie et l’archipel des Tuamotu.

La beauté des motu et hoa de Rangiroa
Véritable petite mer intérieure, son lagon est assez vaste pour contenir l’île de Tahiti toute entière !

L’atoll tient son nom de la langue paumotu, dans laquelle "Rairoa" signifie "long ciel".

 

Géographie de l’atoll mythique de Rangiroa

Avec son lagon intérieur turquoise de 80 km de long et 32 km dans sa plus grande largeur, Rangiroa dispose de 7900 hectares de terres émergées réparties en 419 groupes de motu (îlots), dont deux seulement sont encore habités en permanence aujourd’hui : Avatoru (où se trouve l’aéroport) et Tiputa.

Aujourd’hui, la population de Rangiroa est forte de 3384 habitants.

Rangiroa et son incroyable Lagon
Ce récif corallien de plus de 200 km de longueur totale n’excède jamais une largeur de 500 mètres (pour l’unique motu d’Avatoru). La moyenne en est plutôt de 300 mètres environ.

Le motu d’Avatoru s’étend sur 12,5 km de long et celui de Tiputa sur 4 km. Ces deux motu (les seuls aujourd’hui encore habités) n’étant séparés que par la passe de Tiputa.

Cet immense lagon ne possède que deux passes qui en permettent l’accès : celle d’Avatoru (où se trouve le port principal de l’atoll), et celle de Tiputa, plus large et de loin la plus belle. Par contre, plus d’une centaine de hoa (petits chenaux traversant le récif) relient le lagon à l’océan.

A Rangiroa, le Lagon Bleu vu du ciel
Malgré son immensité, le lagon de Rangiroa ne dépasse jamais la profondeur de 35 mètres. Ces deux particularités font qu’il lui arrive parfois d’être, comme toute mer intérieure, agité par de violentes tempêtes.

Dans sa partie ouest, Rangiroa recèle un deuxième petit lagon au sein du premier nommé "Le lagon bleu". Il est l’une des principales attractions touristiques de l’atoll.

 

Rangiroa et l’histoire

Si l’atoll de Rangiroa est découvert dès 1616 par les Hollandais Jacob Le Maire et Willem Cornelisz Schouten (les découvreurs du passage de Cap Horn), ce n’est qu’en 1722 qu’il est visité par le Néerlandais Jakob RoggeveenMais les premiers Européens, des missionnaires catholiques, ne s’y installent qu'en 1851.

Sans doute peuplé dès le Xe siècle de notre ère, Rangiroa comptait autrefois plusieurs villages: Tereia, Fenuaroa, Otepipi, Tevaro, Avatoru et Tiputa, près desquels on a retrouvé de nombreux marae (lieux sacrés) et des dizaines de fosses de culture.

Jacob Le Maire par Antonio de Herrera

Au XVIIe siècle, Rangiroa noue d'importantes relations avec les autres atolls des Tuamotu du Nord et l'archipel de la Société et connaît un épanouissement de sa vie sociale, économique et religieuse. Mais cette prospérité s’effondre brutalement vers 1770. François Doumenge, dans "L'Homme dans le Pacifique Sud", écrit : "Les défaites subies face aux guerriers d'Anaa, les redoutables Parata, conduisent à la désertion de l'île ravagée où les villages et leurs édifices collectifs sont détruits et la population en grande partie massacrée tandis que les cultures sont abandonnées".

Réfugiés à Tikehau, Makatea et Tahiti, les survivants bénéficient de la protection de la famille royale Pomare et peuvent regagner leur île en 1821.

 

Les ressources économiques de Rangiroa

Ce sont les missionnaires catholiques qui incitent la population de l’atoll à planter et exploiter le cocotier, faisant ainsi entrer Rangiroa dans l’ère coloniale à partir de 1865.

Une magnifique cocoteraie en parfait état
Aujourd’hui, l’économie locale repose presque exclusivement sur trois piliers : la coprahculture, la pêche et le tourisme.

Les pêcheurs de Rangiroa ont bénéficié, dès la fin des années 1950, du développement économique et urbain de l’île de Tahiti, y exportant la part de leur production qui n’était pas envoyée vers Makatea alors en pleine exploitation. De par la dimension de son lagon, l’atoll peut en effet exploiter de façon rentable autant la pêche lagonaire que la pêche hauturière.

Actuellement, la production de coprah, elle, est entièrement absorbée par Tahiti et bénéficie de subventions conséquentes de la part du gouvernement territorial.

Un jardin potager à Tiputa
Le tourisme, quant à lui, en chute libre depuis 2004, en raison notamment de la dramatique instabilité politique qui ruine lentement le pays, reste encore à ce jour la principale ressource économique de l’atoll.

Il existe une petite activité agricole vivrière mais qui, en l’état, serait bien incapable de suffire à nourrir la population de l’atoll.

Le surprenant vignoble des vins de corail
Par contre, depuis quelques années, des vignes ont été plantées et, aujourd’hui, le vin produit par ce vignoble commence à être commercialisé à l’international avec un certain succès d’estime et de curiosité. Nul doute qu’à l’avenir, cette ressource comptera de plus en plus pour Rangiroa. D’autant que ce « vin de corail » (blanc, rouge ou rosé) permet, grâce au climat tropical particulièrement clément, au Domaine Dominique Auroy de faire deux vendanges par an !

 

Rangiroa, paradis des plongeurs

S’il existe à Rangiroa des plages de rêves et une plage de sable rose, le décor paradisiaque n’est pas le seul attrait de l’atoll.

Escapade à Rangiroa…
Le lagon bleu, par exemple, recèle des merveilles ornithologiques, dont plusieurs espèces endémiques à la Polynésie française et en grand danger de disparition prochaine.

Mais la véritable magie de l’atoll se cache sous les eaux.

En plus de l’exploration lagonaire en simple masque et tuba, les différents clubs de plongée de Rangiroa proposent trois types de sorties subaquatiques.

Les plongées lagonaires, les plongées récifales en eau profonde et les plongées dérivantes dans les passes.

Il n’y a pas de séjour à Rangiroa sans plongée…
Des tortues marines aux raies manta, en passant par les requins marteau, requins gris "raira" où à pointe blanche et requins pélagiques, mais aussi les dauphins, chirurgiens, rougets, napoléons, raies léopard, barracudas en bancs… Il n’y a jamais de plongée décevante à Rangiroa.

Il n’y a jamais de séjour décevant à Rangiroa.

 

 

Un article de Julien Gué

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