Femmes-fleurs féminicide
Fini le temps des Fleurs, qu’elles soient Femmes, Mer, Fleurs –ainsi que se nommaient vahine-trans ou Maidens sous les îles tropicales...–, et la Mer qui les baigne de ses couleurs infinies comme le souligne la Poétique de la Tribu Moragai basée à Moorea.... L’Océanie se meurt de ses femmes
Avec beaucoup de recherche sur l’image terrestre, marine, d’arrêts sur visage, la poétique verbale qui l’accompagne, TE PUNA ORA, LA SOURCE DE VIE, de Virginie TETOOFAA (Pf) aborde à la fois la prétention de ces nouveaux riches qui s’accaparent au-delà de leur Terre & la prolongent illégalement dans la Mer, et la catastrophe humanitaire & naturelle qu’ils profilent en totale ignorance des coutumes & des valeurs qui ont permis la satiété alliée à un système communautaire des plus efficaces.
Il est des coutumes qui se sont perdues : notamment l’accouchement dans l’eau aux Temps anciens. Bien plus grave, cette unité entre Terre/ Ciel/Mer. Et les images suivent ce bébé explorant naturellement en apnée les coraux avec sa mère. Pour un peuple de pêcheurs, lui interdire l’accès à la Mer devient une aberration.
À la source vitale...
De même la pénurie d’eau, à cause de la promotion immobilière. Les manifestations s’organisent en vue de récupérer l’usage légitime du rivage. Macron revendique l’exploitation exclusive des métaux lourds. La lutte s’intensifie. Les stand up se multiplient. La Pluie se mêle aux pleurs. Des milliers de riverains s’enchaînent entre eux avec des corde de lianes. Climat Bleu intervient à l’international. Le tribunal suspend les promoteurs. L’enfant jette son pito (cordon ombilical) à la mer. La cause est entendue !
La Mer récupère son domaine. La tradition reprend son cours.
Au sein des horreurs
En Papouasie-Nouvelle Guinée, nul n’avait entendu parler de sorcelleries sur les Hautes Terres. Sauf ces derniers temps. Où la manœuvre s’utilise pour récupérer les terres des plus pauvres. Paul Wolffram, réalisateur, enquête sur ces disparitions mystérieuses, ces séquestrations, ces mutilations, comme jadis la lave dans la caldeira : MARIMARI (PNG-Aotearoa) plonge au cœur de l’horreur...
Des familles entières sont faussement accusées mais mutilées, brûlées vives, pourchassées, sans que la police ait les moyens de les défendre. Un comité de défense s'organise... la peur au ventre... Il constitue des réseaux de protection... sans grands moyens...
![]() |
Dans la fournaise |
Les bandes de malfrats continuent à sévir. Pour riposter, quelques civils s’organisent pour protéger les victimes de cette vague de persécution d’un autre temps... où la chasse à l’homme, voire aux enfants ne s’entrevoit pas d’issue...
La mort en partage
Stéphane DUCANDAS aborde, par le biais de l’expérieuce d’une sage-femme, le fléau du FÉMINICIDE en Nouvelle-Calédonie. Phénomène omniprésent dans tout le Pacifique, de l’adolescence à l’age de la retraite, les relations sont peu à peu passées à la toxicité, depuis que le nouvel ordre colonial à imposé un machisme qui n’existait pas aux temps anciens...
La disparité de structures sociales entre le Nord & le sud a accéléré le phénomène en défaveur de MYRJANA, 22 ans, au moment même où elle partait chercher refuge. Autour de la sage-femme, s’organise un groupe de militantes, appuyé d’une cheffesse de clan...
MYRJANA ?
Un hommage, une sculpture, une fête nationale pour Myrjana tente de s’établir récemment... pour enrayer l’épidémie, faire baisser un taux de crimes dépassant l’entendement.
L’affaire reste à suivre... Pour que demain s’envisage sous un nouveau jour...
Encore un film qui ne peut laisser indifférent...
MYRJANA UN HYMNE chez Toki Rêv..
Tahiti, hôte du FIFO, en la personne de sa nouvelle Procureure, semble vouloir instaurer cette nouvelle dénomination juridique de "féminicide" pour tout meurtre explicitement circonstancié à l'encontre d'une femme avec domination masculine, menaces spécifiques, etc...
Un article de Monak
NB :
-Prix Demain / Ananahi : Te Puna Ora, la source de vie – Virginie TETOOFA
-Grand prix 22èFIFO revient à la voix aborigène de "The Dark Emu Story"
Tous droits réservés à Monak. Demandez l’autorisation de l’auteure avant toute utilisation ou reproduction du texte ou des images sur Internet, dans la presse traditionnelle ou ailleurs.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire
Cet article vous a fait réagir ? Partagez vos réactions ici :