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jeudi 13 février 2020

Les Staffs du 17ème Fifo


Atmosphère au beau fixe


              Le FIFO, ce n’est pas seulement le tête-à-tête exclusif avec l’écran, le dialogue avec les professionnels du cinéma documentaire, l’écoute ou la participation aux tables rondes ou aux rencontres avec les réalisateurs… c’est aussi un vécu quotidien avec des équipes interactives. 


Elles ne sont pas mises en pleine lumière comme les têtes organisatrices. Elles varient d’une année sur l’autre au bas de la hiérarchie ; quelques référents sont inchangés ; elles courent partout et assurent la permanence. Elles font le lien entre la dynamique du Festival et les attentes de ceux qui, en quête de données indispensables, en fonction de l’intérêt que suscitent certaines réalisations, vont alimenter leurs "papiers", même s’ils sont informatisés.

Faatauira Tainanuarii, chargée des relations presse
Pour nous, minuscules journalistes indépendants d’un organe qui n’est pas médiatisé à coups de publicité, l’accueil est toujours surprenant : et la surprise est bonne. Tahiti, ses îles et autres bouts du monde, Webmagazine qui couvre le FIFO depuis 2011, lu dans 87 pays, parcouru par 5000 lecteurs/ jour… et visité par 7 millions 7 clics sur la toile… l’épisode 2020 est copieux et délectable. Les fenêtres facebook font le reste avec les "like"…

Au village FIFO, les équipes au T-shirt rouge, balisent agréablement le chemin qui mène à la salle de presse… ce qui n’est pas toujours évident.

Le bureau de presse

Le FIFO, ça commence toujours en amont, par des échanges courriel incognito. Très protocolaires, rigoureux, précis, accélérés. La dimension virtuelle où besogne le service fifo-tahiti-medias. Puis vient enfin le jour de l’ouverture et la découverte bien concrète du bureau de presse. Tout au bout du labyrinthe de la Maison de la Culture, Te fare Tauhiti Nui.

Derrière la porte sourde, à cause du bruit de l’avenue, la ruche industrieuse attablée parcimonieusement autour de la responsable, Heimanu Wallart, s’active. Nous pouvons enfin mettre des visages derrière les messages. Délicate, accueillante, performante et empressée, Heimanu clarifie en douceur la moindre équivoque.

Vatina Doom, le cœur sur la main…
Que distribuer d’autre que des compliments ! Le bureau de presse est un vrai guide, il vous prend par la main et apaise votre inquiétude. Il effectue une dose de tâches monstrueuses, connaît son sujet sur le bout des doigts et aménage un planning qu’il domine, prévoit, réaménage. Une bonne mesure d’accueil souriant, de prévenance. Un vrai bonheur… 

L'équipe chargée des relations de presse

Entre chroniqueurs et interviewés, l’abord n’est pas des plus faciles : la salle de presse sournoisement cachée au pied d’un escalier. Elle s’ouvre sur un coin de verdure chaleureux. Mais en cette saison des pluies, l’acoustique peut devenir infernale sous le chapiteau.

L’équipe fait l’intermédiaire entre les services de presse et les invités du FIFO.  Parmi les membres, Faatauira Tainanuarii, stagiaire, devient mon interlocutrice privilégiée. À  l’ISEPP, en 2nde année de "licence en information et communication", elle semble s’affirmer dans son rôle de corrélation. Elle adopte même un style de plus en plus racé.

Heirani Soter, un animateur top niveau…
Chargée des relations de presse, ce n’est pas une sinécure… débusquer les festivaliers égarés, une activité qui additionne les kilomètres. De 8 heures à 16h 30 sur le terrain, sa mission est multiple…  fait le va-et-vient entre bureaux et accompagnement des festivaliers, leur mise en relation avec la presse, les modifications de dernière minute, suivant les nouvelles donnes et les imprévisibles… « chercher ceux qui passent sur le plateau » de télévision ou à Inside the Doc, aux colloques… Renseignant au passage quelque spectateur ou participant aux Ateliers… toujours avec la même « bienveillance ». Intense en début de journée, l’accalmie s’annonce dans l’après-midi avec les rappels ou les modifications courriels...

Car l’équipe de presse s’est retrouvée aussi, les bras chargés de colliers de fleurs, à accueillir les arrivants, cinéastes, producteurs et représentants culturels. Elle s’est passionnée sur le champ pour le milieu du cinéma. Nous ne savons pas vers quel Master, Faatauira poursuivra ses études prévues à l’étranger… mais nous avons rencontré une jeune personnalité qui s’est affirmée en très peu de temps, de plus en plus efficace, prévenante et capable aussi de faire l’interprète au pied levé dans les interviews… Une disponibilité mentale à toute épreuve.


Un personnel bien rôdé au FIFO

Donc, nous nous sommes sentis entourés par des équipes efficaces,  sympathiques et je dirais même "dévouées" : ce qui est un plus ! Partout, dans les moindres prises de parole, nous avons ressenti cette prévenance qui fait du Village FIFO un lieu convivial : Heirani Soter, animateur de Inside the Doc… et bien d’autres…

Chacun multipliant les initiatives pour vous mettre à l’aise, se proposant de régler les petits incidents de parcours, comme l’oubli d’un cellulaire, la perte momentanée d’un document… je ne nomme que Vatina Doom qui n’hésite pas à interrompre sa pose-déjeuner pour venir en aide ! Il y a plusieurs années, j’avais découvert cette attention hospitalière parmi les préposées au nettoyage… qui, au service de l’institution, n’osaient pas répondre aux questions qui les auraient mises en valeur. Combien leur importance s’est affirmée au cours du temps, jusqu’à maintenant, se produire sur scène pour entamer l’hymne du FIFO.

Le staff Te Fare Tauhiti Nui aux cordes vocales…
Cet article pourrait être perçu comme un remplissage superflu… les conditions matérielles n’étant pas toujours des meilleures… Une salle de presse trop sonore… froide – et je ne mentionne pas que la climatisation –, triste, sans couleur, stricte et étroite.

Mais comment rendre compte de l’aménité, du charme de l’atmosphère d’un festival « sans nul autre pareil » ! Le FIFO bouillonne d’intensité innovatrice : tribune d’une Océanie malmenée dont il est le porte-parole, il le fait avec tant de noblesse et de chaleur humaine, qu’il nous revient, par honnêteté de le mentionner.


Un article de   Monak et  Julien Gué

            Tous droits réservés à Monak & Julien Gué. Demandez l’autorisation des auteurs avant toute utilisation ou reproduction du texte ou des images sur Internet, dans la presse traditionnelle ou ailleurs.



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