Le jury au p’tit-déj’ presse
Le jury étant
inabordable à partir du 1er visionnage, c’est-à-dire demain… il nous
tardait d’en rencontrer les membres.
De gauche à droite : Heia Parau…
(au micro Miriama Bono, présidente de l’AFIFO), Stéphane Martin (Président du
jury), Chantal T. Spitz, Haunui Royal, Lisette Marie Flanary Michel Kops… me
manque le 7ème, Sacha Wolff. Mais il est quelque part dans la salle,
où je n’ai pas goûté aux délices matinaux, tant j’étais préoccupée de les rencontrer
pour une brève interview. Au fond de la salle, les immanquables interprètes,
car l’ambiance est polyglotte.
Pas de protocole. Stéphane Martin, m’embrassant comme
du bon pain, me résout l’énigme qui clôt son édito : « 1979, c’est
l’année de mon service militaire ». Quant à la succession à la présidence,
il se confond en hommages à Abderrhamane
Sissako. Il « ne lui arrive pas à la cheville en matière
cinématographique, dit-il. Grand artiste, figure incontournable, pour la
beauté, la sensibilité de ses images, leur qualité… J’admire beaucoup… j’espère
ne pas être en-dessous d’une telle succession et ne pas déchoir de mon rôle. »
Un jury éclectique à souhait… |
Les réalisateurs des films en
compétition, en Off et aux écrans
océaniens, ponctuels au rendez-vous, attendent que les journalistes viennent
les dénicher à leur badge. Une séance riche en émotions où les cinéastes,
tranquillement, vous font l’offrande d’une part intime de leurs univers et se
laissent dévoiler entre larme à l’œil ou fou-rire. Des moments inoubliables qui
laissent anticiper de la finesse de l’approche humaine de leur œuvre…
Passionnés mais d’une pudeur insigne,
ils se hasardent à nous faire part de leurs doutes, de leurs questionnements, d’un
regard distancé qu’ils posent sur leur documentaire, tout en affirmant leur
engagement indéfectible. Car la plupart défend une cause. Et l’Océanie est
vaste !
Are Raimbault aux anges... |
Parmi ceux que j’ai rencontrés et
que je citerai dans d’autres Fifoflashes, je vous livre le plus jeune, Are
Raimbault. Candidat à cette 14ème session, avec Pūtahi kotahitanga, il ne cesse de
se réjouir et de rendre grâce aux organisateurs pour l’avoir sélectionné dans Les
écrans océaniens. Section la
moins visible du festival, car certains films ne passent qu’une fois, ils concourent pour le prix du public.
Alors : Fifotez,
fifotez, il en restera toujours quelque chose !
Un article de Monak
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