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Le nouveau roman de de Monak à lire absolument

mercredi 8 février 2017

FIFLASH 2017 - 03


Les artistes de l’écran se lâchent

Au pays des fleurs, quand les cinéastes, scénaristes, réalisateurs et leurs acteurs mettent un pied au FIFO, toute la poésie de l’Art Océanien fleure bon.

L’Australien Mitch Stanley, scénariste et producteur de Servant or Slave, confesse, outre « le combat pour son peuple », être « the servant of the slaves » soit « le serviteur des esclaves ». Cherchez l’erreur… Il n’en est aucune, excepté le sort scandaleux des Aborigènes, aujourd’hui encore.



Are Raimbault, réalisateur tahitien vous traduit Pūtahi kotahitanga, détachant les termes du binôme : soit Pūtahi en reo tahiti, Kotahitanga en néozélandais, solidarité en français. Et vous déclare, hors des sentiers battus des techniques filmiques, s’être laissé embarquer, avec beaucoup de stress en final, dans un scénario au feeling. Les artistes plasticiens, au cœur du sujet, vous en font voir de toutes les couleurs.

Tiki Manifesto, ou l’émotion perle au cœur…
Chantal T. Spitz l’une des ″figures″ du documentaire de Cybèle Plichart, car elle n’est pas que membre du jury et se prête volontiers à l’exercice de la caméra ou du slam, avec ses textes, son vécu, son île rebelle… ironise sur sa photogénie et dit s’accorder pour cette session un break de zénitude… à l’occasion de la double interview Chantal-Cybèle pour Te reo tumu, elles ont pris en main ce moment de parole, s’interrogeant mutuellement. C’était lundi, c’était le 1er jour : un vrai bonheur !

Quant au Samoan Dan Taulapapa McMullin, poète, artiste plasticien qui fait le buzz des happenings, réalisateur de ce que la Télé caractérise d’OVNI, OCNI (Objet Ciné Non Identifié) serait plus exact : 100 Tikis… Il a sorti de sa sacoche son recueil poétique Coconut Milk et d’une voix pénétrée a fait vibrer son poème Tiki Manifesto, à l’origine de son film. Un moment de total surréalisme. Étrange. Vous avez dit étrange ?

Le Manifeste du Tiki… avec Dan Taulapapa McMullin
Eh bien ! Fifotez, fifotez, il en restera toujours quelque chose !

Un article de  Monak

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