L’aventure continue
C’est
en septembre 2012 que nous vous avions raconté notre rencontre (à 18 000 km de
distance !) avec l’étonnant
duo King’s Queer. Qu’ils en ont fait du chemin depuis, nos artistes du
pick-up et des parkings de radios de province !
Effectivement :
dix mois après notre article, les King’s Queer ont été vus et entendus dans
toute la France, dans de nombreux pays frontaliers et jusqu’au Canada où le
public les a plébiscités.
Les King’s Queer sur scène à Montréal |
De retour en France, le duo est réclamé dans tous
les lieux qui bougent et qui n’ont pas peur de la nouveauté crue et non fardée.
D’ailleurs, pour tout savoir sur leurs pérégrinations, il vous suffit de consulter
leur site en cliquant ici ou de les retrouver sur
Facebook
Mais, ce qui est beaucoup plus intéressant, ce sont
les initiatives qui naissent de leur passage, de leur musique et de leur
personnalité.
King’s Queer Art Collection
L’une
des plus intéressantes (et des plus avancées) de ces initiatives s’appelle
« King’s Queer Art Collection ».
Les King’s Queer sur scène à Strasbourg |
Elle
est née de la profusion de contributions graphiques spontanées offertes par
d’illustres inconnus (ou pas si inconnus que ça d’ailleurs !) lors des
nombreux concerts de notre duo infernal. Est-ce le titre de l’album (et leitmotiv
des King’s Queer) « Amours et révoltes » qui est à l’origine de cet
enthousiasme ? Ou bien serait-ce le souffle novateur de leur musique et de
leur manière de la proposer au public ?...
Une
chose est sûre : l’idée est née. Et comme elle est bien née, elle a séduit
et pris vie sans se poser de question. Aujourd’hui elle va éclore…
Concrètement,
« King’s
Queer Art Collection », qu’est-ce que c’est ? Une initiative
dédiée à la création contemporaine et gérée par l’association « Allez
viens on s’en va ».
Les King’s Queer sur scène aussi à Paris |
Il
s’agit de mettre en place une synergie entre le travail de King’s Queer et des
créateurs venant d’horizons les plus divers… Autrement dit : créer une
véritable collection aux médiums multiples…
A
la base du projet, trois cents exemplaires de l’album « Amours et
révoltes » édités en vinyle, numérotés et tamponnés par les artistes. Et
demain : 30 exemplaires uniques de ce même vinyle, mais avec chacun une illustration
de pochette originale signée par trente artistes différents qui seront vendus
aux enchères (les vinyles, pas les artistes !) à la fin de la tournée. Car
il va y avoir une tournée !
Les King’s Queer : bien au-delà de la musique
A la base de « King’s
Queer Art Collection », il y a l’envie de « (…) s’afficher autrement
le temps d’une exposition en mouvement (…) De la figuration libre au Street Art
en passant par l’art contemporain et réunissant des peintres, dessinateurs,
photographes, graphistes, colleurs… »
La pochette de “Amours et révoltes” par Naiel |
Autrement dit : une
« Free Party le temps d’une exposition en mouvement ». Pour reprendre les
mots de King’s Queer himself : « Des images, du son, des mots, des idées
(…) ».
Au programme de chacune
des étapes de cette tournée, une conférence de Pierre Mikailoff sur l’histoire
des pochettes de disque intitulée « Cover me » ; des
performances de tous les artistes exposants ; Un show case de King’s Queer
avec Guest ; un catalogue avec des textes de Pierre Mikailoff et Laurent
Devèze ; etc.
En avant première du King’s Queer Art Collection…
Des dates sont déjà retenues comme,
par exemple, en octobre à l’Isba à Besançon ou en novembre à Paris à la galerie
Dufay/Bonnet. Et si l’envie de faire passer l’aventure dans votre ville vous
prenait, ce n’est pas compliqué ! Il vous suffit de vous mettre en contact
directement avec les maitres d’œuvre du projet en leur écrivant ici : kingsqueer.artcollection@yahoo.fr.
En guise de conclusion très provisoire…
Nous avions été immédiatement
emballés à la découverte de « Amours et révoltes ». Puis nous avons
suivi avec attention et enthousiasme les pérégrinations de notre inclassable
duo, assisté avec passion (les pieds dans l’eau de nos lagons polynésiens) à la
naissance de « King’s Queer Art Collection » et sommes heureux,
aujourd’hui, de pouvoir vous en parler de manière concrète et aboutie.
Si tant est que l’on puisse
parler d’aboutissement quand il s’agit des « King’s Queer » et de
leur perpétuelle recherche et remise en question des acquis… Il nous a même été
murmuré à l’oreille par l’alizée que d’autres projets encore plus fous
pourraient bien voir le jour très prochainement…
C’est le noir de la nuit qui permet de bien voir les étoiles… |
S’il y a bien une leçon a retenir de leur démarche atypique, c’est que les chemises à fleurs de 68 avaient raison : Il y a bien des plages sous les pavés. Il suffit de se donner la peine de les soulever pour caresser le sable et de lever la tête pour retrouver les étoiles.
Ce que les « King’s Queer » font merveilleusement bien.
Un article de Julien Gué
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