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lundi 15 juillet 2013

King’s Queer, musique, etc…

L’aventure continue

 

C’est en septembre 2012 que nous vous avions raconté notre rencontre (à 18 000 km de distance !) avec l’étonnant duo King’s Queer. Qu’ils en ont fait du chemin depuis, nos artistes du pick-up et des parkings de radios de province !

Effectivement : dix mois après notre article, les King’s Queer ont été vus et entendus dans toute la France, dans de nombreux pays frontaliers et jusqu’au Canada où le public les a plébiscités.

Les King’s Queer sur scène à Montréal

De retour en France, le duo est réclamé dans tous les lieux qui bougent et qui n’ont pas peur de la nouveauté crue et non fardée. D’ailleurs, pour tout savoir sur leurs pérégrinations, il vous suffit de consulter leur site en cliquant ici ou de les retrouver sur Facebook

 

Mais, ce qui est beaucoup plus intéressant, ce sont les initiatives qui naissent de leur passage, de leur musique et de leur personnalité.

 

King’s Queer Art Collection

L’une des plus intéressantes (et des plus avancées) de ces initiatives s’appelle « King’s Queer Art Collection ».

Les King’s Queer sur scène à Strasbourg
Elle est née de la profusion de contributions graphiques spontanées offertes par d’illustres inconnus (ou pas si inconnus que ça d’ailleurs !) lors des nombreux concerts de notre duo infernal. Est-ce le titre de l’album (et leitmotiv des King’s Queer) « Amours et révoltes » qui est à l’origine de cet enthousiasme ? Ou bien serait-ce le souffle novateur de leur musique et de leur manière de la proposer au public ?...

Une chose est sûre : l’idée est née. Et comme elle est bien née, elle a séduit et pris vie sans se poser de question. Aujourd’hui elle va éclore…

Concrètement, « King’s Queer Art Collection », qu’est-ce que c’est ? Une initiative dédiée à la création contemporaine et gérée par l’association « Allez viens on s’en va ».

Les King’s Queer sur scène aussi à Paris
Il s’agit de mettre en place une synergie entre le travail de King’s Queer et des créateurs venant d’horizons les plus divers… Autrement dit : créer une véritable collection aux médiums multiples…

A la base du projet, trois cents exemplaires de l’album « Amours et révoltes » édités en vinyle, numérotés et tamponnés par les artistes. Et demain : 30 exemplaires uniques de ce même vinyle, mais avec chacun une illustration de pochette originale signée par trente artistes différents qui seront vendus aux enchères (les vinyles, pas les artistes !) à la fin de la tournée. Car il va y avoir une tournée !

 

Les King’s Queer : bien au-delà de la musique

            A la base de « King’s Queer Art Collection », il y a l’envie de « (…) s’afficher autrement le temps d’une exposition en mouvement (…) De la figuration libre au Street Art en passant par l’art contemporain et réunissant des peintres, dessinateurs, photographes, graphistes, colleurs… »

 

La pochette de “Amours et révoltes” par Naiel

            Autrement dit : une « Free Party le temps d’une exposition en mouvement ». Pour reprendre les mots de King’s Queer himself : « Des images, du son, des mots, des idées (…) ».

 

            Au programme de chacune des étapes de cette tournée, une conférence de Pierre Mikailoff sur l’histoire des pochettes de disque intitulée « Cover me » ; des performances de tous les artistes exposants ; Un show case de King’s Queer avec Guest ; un catalogue avec des textes de Pierre Mikailoff et Laurent Devèze ; etc.

 

En avant première du King’s Queer Art Collection…

            Des dates sont déjà retenues comme, par exemple, en octobre à l’Isba à Besançon ou en novembre à Paris à la galerie Dufay/Bonnet. Et si l’envie de faire passer l’aventure dans votre ville vous prenait, ce n’est pas compliqué ! Il vous suffit de vous mettre en contact directement avec les maitres d’œuvre du projet en leur écrivant ici : kingsqueer.artcollection@yahoo.fr.

 

En guise de conclusion très provisoire…

Nous avions été immédiatement emballés à la découverte de « Amours et révoltes ». Puis nous avons suivi avec attention et enthousiasme les pérégrinations de notre inclassable duo, assisté avec passion (les pieds dans l’eau de nos lagons polynésiens) à la naissance de « King’s Queer Art Collection » et sommes heureux, aujourd’hui, de pouvoir vous en parler de manière concrète et aboutie.

 

Si tant est que l’on puisse parler d’aboutissement quand il s’agit des « King’s Queer » et de leur perpétuelle recherche et remise en question des acquis… Il nous a même été murmuré à l’oreille par l’alizée que d’autres projets encore plus fous pourraient bien voir le jour très prochainement…

 

C’est le noir de la nuit qui permet de bien voir les étoiles…

S’il y a bien une leçon a retenir de leur démarche atypique, c’est que les chemises à fleurs de 68 avaient raison : Il y a bien des plages sous les pavés. Il suffit de se donner la peine de les soulever pour caresser le sable et de lever la tête pour retrouver les étoiles.


Ce que les « King’s Queer » font merveilleusement bien.

 

Un article de Julien Gué


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