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Le nouveau roman de de Monak à lire absolument

vendredi 5 janvier 2018

En l’an 2018




Tellement de rêves encore à vivre…

Bien sûr, 2017 ne fut pas que bonheurs, plaisirs et réjouissances. Cependant la défunte année a tout de même vu la naissance d’un spectacle dont nous sommes fiers, des rencontres pleines de promesses et des moments magiques avec des amis tellement chers à nos cœurs. Alors…

Alors, l’année 2018 devrait dérouler son éphéméride avec les mêmes proportions de joies intenses, de douleurs profondes et d’interrogations sans fin ni réponse. Même si certains qui nous importaient tant ne sont plus là pour partager nos rires et nos larmes à venir, nous continuerons, inlassablement, à les associer à nos vies. Simplement parce qu’il n’est pas possible d’oublier.

D’une page à l’autre
            Certes, l’activité de « Tahiti, ses îles et autres bouts du monde » s’est considérablement ralentie au cours de ces derniers mois, mais vous ne nous en voudrez pas trop j’espère : c’est pour la bonne cause !

Les vœux de la Cie To’u fenua e motu
            En effet, la création du spectacle « Ned Choquitto ou l’autre Don Quichotte » a été autant chronophage qu’énergivore : le résultat valait largement le sacrifice. Et pour cette année 2018 tout juste éclose, la « Cie To’u Fenua e Motu » va poursuivre les représentations de « Ned Choquitto », mais vous proposera également une nouvelle création avec les mêmes Dylan Tiarii et Maki Teharuru, ce sera pour le mois d’octobre : « Tu’ai ou Moana o te hotu pāinu ». Dans le même temps, une autre création prendra forme : « L’Exîlienne » de et avec Monak, accompagnée dans cette aventure par la violoncelliste Sophie Peracaula.


D’un rêve à l’autre
            Portée par un souffle idéaliste sans doute un peu naïf mais tellement généreux et fraternel, il y a un demi siècle exactement, notre génération envahissait les rues des fleurs dans les cheveux, sur les vêtements et dans les yeux… On sait, hélas, ce qu’il est advenu de tous ces rêves. Même s’il en reste quelques avancées sociales et humaines non négligeables comme, pêle-mêle, l’abolition de la peine de mort, le droit à la contraception et à l’avortement, les radios dites libres, etc, etc, etc…

Où que se porte mon regard aujourd’hui, je ne vois plus que suspicion, haine et violence, censure, racisme et sexisme, profit, rentabilité, rapport financier et surtout, surtout : une pestilentielle odeur de misère galopante, de guerre, de terrorisme, de rejet des autres…

Pour répondre à cette terrifiante et récurrente question déjà posée par Michel Jonasz dans la décennie 80 : « Vous trouvez pas qu’ça sent la guerre ?... », en même temps que pour exprimer notre seul véritable vœu pour cette année qui débute si mal pour l’humanité, nous ne pouvons que donner, une fois encore, la parole à Julos Beaucarne : « Je dis qu’il faut s’aimer. Qu’il faut s’aimer à tort… et à travers… ».

           
Ia ora na i te matahiti api 2018.

 
           
Un article de Julien Gué et Monak


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