Ce blog a pour vocation de découvrir Tahiti et ses îles, bien sûr, mais bien d'autres endroits et bien d'autres choses aussi partout ailleurs. Et puis, surtout, les gens qui font que le monde est ce qu'il est.
Histoire(s), géographie, modes de vie, cultures et phénomènes de sociétés : Le monde est vaste et riche et ses habitants tellement beaux et divers, alors laissons-nous aller à leur rencontre...
Des journalistes voyageurs vous parlent de la Terre et de ses habitants à leur manière…
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Nuku Hiva is the biggest of the Marquesas Islands.
After Tahiti, it’s also the second greatest island of French Polynesia.
Majestic, fantastic, dizzying,
wild, bucolic... Nuku Hiva is the island of superlatives.
Nuku Hiva, 1500 km northeast
of Tahiti, is 330 square kilometers of steep cliffs,
impressive basalt needles, lush valleys, waterfalls, rivers, wonderful beaches
often inaccessible. But it's also an incredibly beautiful tableland, a
staggering canyon, a rocks desert...
Nuku Hiva: a
fortified castle lost in the open South Pacific
Nuku Hiva is first and foremost, a history, a culture and a people, still
alive.
Nuku Hiva, a young and lovely island
The Marquesas Islands are, geologically
speaking, the youngest archipelago of French Polynesia, which explains both the
absence of lagoon and the presence of impressive mountains with steep flanks.
The map of an island like no other
Nuku Hiva, the largest of
them, is no exception to the rule. It even takes characteristics to extremes.
To get to Nuku Hiva, it's at
Terre Déserte, the aptly named, where we land. Covering much of the west coast
of the island, overlooking above a few tens meters the ocean, the area is an
arid, dry and windswept plateau. On this part of the coast, one village is
nestled deep in the Bay of Haahopu.
Terminal of Terre
Déserte, aptly named
To reach the main city,
Taiohae, you have to cross the island. For this, two possibilities: the 4x4 or
helicopter.
Recently, the transverse road
is concreted on almost all the route. First step, climb the mountain chain that
overlooks Terre Déserte and get over a pass near the highest peak of the
island, Mount Tekao, which rises at 1227 m.
From the pass, the descent to the plateau of Toovi
There, change of scenery: a dizzying descent
leads to the plateau of Toovi which hosts the main part of the agriculture and
breeding of the island. After the drought of Terre Déserte, the contrast is
startling.
Taiohae Bay as it appears
A new mountain pass to cross
before the downhill towards the beautiful bay of Taiohae, about two hours
drive.
Nuku Hiva and history
The Marquesan name of the
Marquesas Islands is "Henua enana", meaning "Land of Men".
Of Polynesian origin, this
outsized seafaring people bring with them pigs, dogs, chickens and rats
(without their knowing). They also carry coconuts, taro, yams and breadfruit
trees.
Life is passing by, quiet and
serene, allowing the colonization of the entire island and a substantial
increase in population.
The legend of the Marquesas
creation by Joseph Kahia
Around 1100 A.D., the
population density has reached an excessive level and deadly infighting oppose
the different communities of the island.
Part of the population chose
exile and it was at this time that the small islands of Motane and Eiao are
inhabited.
British Joseph Ingraham accosts the island in 1791,
followed two months later by Etienne Marchand takes
possession of the island (and of the whole archipelago) on behalf of France.
Despite the violent resistance
of some dignitaries, particularly the chief Pakoko who ordered the massacre of five
French soldiers, the Marquesan people should ignore its natural pride and grovel
to the occupying forces.
French captain
Etienne Marchand
In the early 20th century, it remains at Nuku
Hiva less than 400 inhabitants. Its population is decimated by imported
diseases, alcohol and a terrible decline in fertility. And Nuku Hiva was very
nearly to become again a desert island.
At the 2007 census, they were
2,798 living on the island. This figure ignores the significant diaspora to
Tahiti.
Nuku Hiva, an Island with thousand treasures
Of course, this island
exhibits sumptuous landscapes. Of course, the waterfall Vaipo (3rd highest in
the world with 350 meters) is awash with light. Of course, the wild horses
gallop in the mountains, such as cows and goats. Of course, hunting the wild
pig is a fabulous hiking...
The impressive waterfall of Vaipo.
But there is also a wealth of
archaeological sites, such as marae perfectly restored as Taiohae, or
Hatiheu's old village reconstituted...
Last but not least, there are people. How not
to be mesmerized by the nobility of that people which, even today, long before
being Polynesian or French, are Marquesan, even in the smallest details of
everyday life?
Nuku Hiva, an
enchantment...
If you are lucky enough to
sympathize with any of the inhabitants of Nuku Hiva and he decides to introduce
you to his island, so, you will never forget your stay and retain forever the
desire to return to the Land of Men…
An article
ofJulien Gué
Translated from French byMonak
Copyright
Julien Gué. Ask for the author’s agreement before any reproduction of the
text or the images on Internet or traditional press.
Vivante, brûlante,
la poésie d’Ouled Ahmed, محمد الصغير
أولاد أحمد, ainsi nommé pour faire plus court*, ne
cesse de déranger. Coqueluche des contestataires de tous poils, comme de ceux
qui ne soupçonnaient pas l’être… elle est parvenue à toucher les milieux les
plus démunis. Car elle vient de là, du peuple. La Tunisie, unanime, s’y trouve
représentée et le revendique : ce qui est extrêmement rare.
De
milieu défavorisé, natif de Sidi Bouzid -ville emblème de la Révolution de
2011-, Ouled Ahmed doit sa popularité à son courage, sa sincérité, sa ténacité :
jamais il ne s’est rétracté, jamais il n’a trahi les silencieux dont il porte
la voix. Censuré maintes fois, interdit de publication, ses textes circulaient
sous le burnous (le manteau), dits et redits par les jeunes de sa génération
qui, devenus adultes, n’ont cessé ensuite de les déclamer et de les transmettre.
Vous voulez vous en convaincre ? Lisez cet entretien
« explosif », conduit par Salem Trabelsi dans le journal La Presse de
Tunisie : « Ouled Ahmed —
poète : La voix de la révolution»
Quand « J’aime mon pays comme personne » se chante en
Syrie…
Essayons de nous plonger dans l’atmosphère
de cette Afrique du Nord : la poésie en Tunisie fait partie du quotidien. Elle
se transmet en direct, de bouche à oreille. De tradition orale, l’auditoire
l’apprend vite par cœur et la scande à tous bouts de champ. On s’arrête pour la
goûter, pour l’entendre s’écrire : au café, sur la place publique, lors des manifestations,
des assemblées familiales ou d’amis, au sein d’Associations. Que dire du
« téléphone arabe » qui ne cesse d’en déployer les ondes jusqu’aux
confins du désert ! Tout poète naît dans cet échange partagé et se fait
reconnaître au pied levé. Simultanément, toute Maison de Culture programme les
poètes… Un rituel ancestral d’improvisation poétique toujours vivant d’abord,
mais aussi parce qu’ils sont gratuits. Il est bien des prestations payantes
mais Ouled Ahmed ne se chauffe pas de ce bois quand il en est le chantre. La recette
revient aux organisateurs…
C’est
que, Ouled Ahmed, intellectuel de gauche impénitent (eh oui !), a toujours
donné de sa personne, malgré les multiples sévices que lui ont fait subir les
dictatures successives. Depuis qu’il a ouvert la bouche, il ne s’est abstenu de
dégoupiller ses grenades verbales face aux régimes autoritaires de Bourguiba,
de Ben Ali, et du « terrorisme religieux » (salafiste) d’Ennadha.
Incarcéré, molesté, menacé, licencié
de son emploi d’animateur culturel pendant 4 ans, il ne s’est pas vendu au
pouvoir et en a refusé les décorations (1992).
Les libres racines
maternelles d'Ouled Ahmed
Quel message inconditionnel est porté par
la poésie d’Ouled Ahmed ? Celui de l’arrogance d’être et de s’affirmer, d’en
posséder les droits indéfectibles et égalitaires, de vivre sa vie, de
protester, celui du combat pour la liberté civique et politique. Celui d’un
peuple oppressé, maintenu sous dépendance policière, traqué, et qui revendique de
choisir le destin de son pays. Et ce n’est pas sans malice qu’il dénonce cette
mafia anonyme, « génération spontanée montante », présente dans
toutes les familles : les indicateurs…
L’indicateur n’a
pas maintenant à être dans mon ombre
Et lapider les
oiseaux sur ma lèvre
Car je suis le roi
de la nuit
Et je n’ai point
de secret...
Sauf mon visage
Et mon encre qui
coule sur le nombril de la capitale
Et que cela soit :
Je passerai seul
la journée
Un sein me
troublera soudain
Je saluerai le
drapeau ! » (… Mohamed Sghaïer Ouled Ahmed)
Quelle poésie ?
La
poésie en marche : celle qui se vit, va de l’avant. Celle qui sort du cœur
et des tripes, celle qui parle de l’humain : les aspirations, les rêves de
lendemains heureux. Ouled Ahmed développe, à l’écrit comme au vécu, un art qui
mêle stoïcisme et épicurisme de survie : avec cette grandeur d’âme face
aux revers, aux malheurs individuels et collectifs, et qui n’écarte pas l’amour,
le vin, la femme et sa place incontournable et entière dans la société.
Sa
muse ne s’enferme ni dans les cénacles, ni dans les pages des livres. Pugnace,
elle ne se confine pas à une forme figée. Ouled Ahmed la désenclave. écrite surtout en tunisien, car le
petit peuple des paysans et des pêcheurs, du berger qu’il était, ne parle pas
l’arabe littéraire (la langue administrative). La poésie arabe ? Il la
bouscule pour l’asservir à son verbe, il en décloisonne les formes figées. Alors,
évidemment, ça dérange.
Le chantre de « la femme et demie »
C’est
de l’actualité dont il parle, des consciences soumises aux gourous de la pensée
unique, ces islamistes installés au gouvernement de 2011 et qu’il ne cesse de
fustiger à la Télé comme sur sa page
Facebook. « J'ai eu ma part de la "culture" à propos de laquelle
Rached Ghannouchi dit : " les salafistes en sont les
missionnaires". Je ne suis pas le premier agressé ni ne serai le dernier. À
partir de cet instant, je ne reconnais plus aucune légitimité et aucun civil ou
militaire se taisant sur ces pratiques ne sera épargné par les bombes de la
poésie et la foudre de la prose. » (2012)
Poète,
prosateur, Ouled Ahmed fonde et dirige La Maison de la Poésie, de son ouverture
en 1993 à 1997. Un de ces petits miracles, échappé du bon vouloir des tyrans,
imbus de leurs largesses, sous la pression des intellectuels qui le soutiennent
et du regard international. Miracle sans lendemain, car il se retrouvera à
nouveau étranglé… et laissera la place à d’autres. Ils l’appuieront encore,
jusqu’à la fin, durant sa maladie, traducteurs, peintres et calligraphes réunis
pour cette édition trilingue de Poèmes choisis aux éditions
Nirvana.
Entre 2015 etjanvier 2016, il publie
des œuvres récapitulatives, comme pour parachever l’un de ses premiers recueils
de 1984 : Maisje suis Ahmed.
La parole face à l’oppression
Il
fallait oser malgré les représailles. Jamais il ne s’est enfermé pour dire. Sa
plume dépèce, ainsi que vous pouvez le voir ci-après dans cette compilation de
ses opinions. Car la génération née de l’indépendance muselée, décimée malgré
des acquis constitutionnels indéniables, aspire au changement radical et en est
le signe annonciateur.
La Maison de la Poésie en pleine Médina de Tunis
Quant
à la révolution, elle n’a pas encore accompli toutes ses promesses. Laïque, Ouled
Ahmed distingue la nation de la religion : « la démocratie n’a
jamais été une affaire de religion. ».« Je rappelle que je n’ai rien contre l’islam, je dis simplement
que la religion ne doit pas être politique et s’immiscer dans la vie publique. »Après la dictature politique nous subissons
le diktat religieux.
Tenant
à redéfinir les termes que nous ne voulons pas entendre, ainsi
s’écrit-il :
« Je
ne sais pas non plus pourquoi les médias étrangers et tunisiens parlent
toujours de terrorisme mais ils ne prononcent jamais le mot «Terrorisme religieux»
car ce qui se passe aujourd’hui c’est un terrorisme religieux... Il faut bien
nommer les choses, c’est le propre de la pensée… Et ajouter l’adjectif
«religieux» sinon on va diluer le problème. Si on ne nomme pas le mal on ne
peut pas le vaincre. »
Une plume, une détermination…
Ouled
Ahmed est aussi le chroniqueur du soulèvement de 2011 jusqu’à l’accession du
gouvernement transitoire. Une page d’histoire dont il témoigne « au jour
le jour » dans :«Commandement poétique de la révolution
tunisienne»,
paru dans sa totalité en 2015. Nous ne pouvons nous empêcher d’en publier
un extrait qui a fait le buzz. Cette
déclaration marquait aussi le Sit-In du départ (demande de démission de
l’Assemblée Constituante) après l’assassinat des leaders de gauche, Mohamed
Brahmi et Chokri Belaïd :
«
Nous parlons d’État civil, Ils parlent de Califat / Nous parlons d’État de
droit, ils parlent de charia/ Nous parlons d’alternance de pouvoir, ils parlent
de pouvoir divin/ Nous parlons de démocratie, ils parlent de conseil de choura
Nous
croyons à l’égalité entre citoyens, ils divisent entre croyants et infidèles (…)
/ Nous croyons à l’égalité entre hommes et femmes, ils jugent la femme dénuée
raison et impie / Nous identifions les femmes par leurs visages, ils
identifient les femmes par leurs pierres tombales
Nous
croyons au progrès humain, ils tuent le tiers pour corriger les deux autres / Nous
sommes le mardi 6 août 2013, ils sont le 28 ramadan 1434 de l’Hégire
Nous
fabriquons les crayons et les violons, ils fabriquent des sabres et des obus »
Contre la pensée unique de la dictature islamique
Cette
diatribe, comme tant d’autres, Ouled Ahmed l’assied sur la conviction et la
force de résistance de ses semblables : « Je pense que ce qui a
évité à la Tunisie l’effritement c’est son ancrage historique berbère et
carthaginois dans la Méditerranée... »
Car
les Tunisiens continuent à lutter pour l’obtention et le maintien de leur
liberté individuelle, sur le terrain, comme sur le champ international. Ainsi,
Ouled Ahmed était invité à Paris, en novembre 2015, par le « Comité Pour
le Respect des Libertés et des Droits de l'Homme en Tunisie » (CRLDHT),
organisme fondé en 1996.
La culture?
La
culture ne fait pas concrètement partie des priorités d’un Ministère plutôt
tourné vers le conservatisme d’un patrimoine en ruine… Avant la révolution,
comme maintenant. Elle est le fait des artistes, des créateurs qui, comme les
militants politiques sont fichés et jugés plus dangereux que les cimeterres des
salafistes.
Un poète engagé
C’est
dans ses circuits clandestins, qu’elle a réussi à subsister. Déjouant les
contrôles, par un discours de substitution : s’exténuant dans une forme
métaphorique et des images subliminales. Combien de fois les artistes ont eu
« pour devise
l’impertinence et pour méthode le détournement » ?
Ouled Ahmed le déplore en ces termes : « En ces temps où le monde
arabe étouffe on a besoin de voir la poésie affichée sur les vêtements des gens
et sur leur poitrine dans les lieux publics ». Ainsila poésie underground a posé ses jalons…
À Tunis comme à Paris
Combien
de fois les poètes ont détourné les mots de leur sens premier, claironné sur la
noirceur de la nuit : Ouled Ahmed conviant ses confrères et sœurs à clamer
avec lui comme le « Coq des esprits libres » (Dik el Jan), en des
joutes poétiques à El Teatro, etc…
Combien
de fois les artistes ont-ils fait renoncer aux coutumes serviles, transgressé
les interdits caducs ? Les obsèques du poète n’ont pas été profanées par
la présence des représentants de l’obscurantisme : l’un des dirigeants en
a été « dégagé » par la foule. C’est de sa
« Tounès, Touns », sa Tunisie, ce mot qui signifie le havre, la halte
depuis l’Antiquité, que lui est venu le dernier réconfort, hommes et femmes
confondus, comme à chaque enterrement d’artiste depuis plus d’une trentaine
d’années… à “Touns, J’abandonne la
vie…”
Parmi ses amis illustrateurs… Faouzi Maaouia
Si
vous n’avez jamais vu Ouled Ahmed sourire, c’est qu’il portait le poids de
cette terre violente et rude, vouée au tragique. Mais il ne larmoie pas. Il
lutte, il ne s’apitoie pas sur lui, même à quelques mois de sa mort. Pas
cabotin pour un sou, discret sur son intimité, il ne se prive pas de parodier
et d’ironiser sur son sort, comme sur celui de ses détracteurs. Tel ce poème de
juillet 2015 :
«Je
dis adieu à ce qui fut et à ce qui ne sera plus / Je dis adieu à ce qui est bas
et à ce qui est altier / Je dis adieu aux causes et aux effets / Je dis adieu à
la voie et aux méthodes / Je dis adieu aux cervidés et aux larves / Je dis
adieu aux embryons, aux individus et aux collectivités / Je dis adieu aux pays
et aux patries / Je dis adieu aux religions / (...) / Je dis adieu à ma plume
et à mon horloge / Je dis adieu à mes livres et à mes cahiers / Je dis adieu
aux péchés véniels et aux péchés mortels / Je dis adieu à mes cigarettes / Je
dis adieu aux menottes et aux chaînes / Je dis adieu aux fantassins et aux
frontières / (...) / Je dis adieu au mouchoir qui fait adieu / Je dis adieu aux
mouchoirs qui font adieu / Je dis adieu aux larmes qui me font leurs adieux /
Je dis adieu aux adieux.»
Une signature sur calligraphies…
Et
terminons sur un pied de nez, poésie oblige :
« Quand
je serai mort
Seuls auront
marché derrière moi ma plume
Mes
chaussures
Et le rêve
des bourreaux »
Un article deMonak
-*Son prénom
est Mohamed al-Sghaïr (Mohamed le jeune). On ajoute cette précision, car son
père ou son frère aîné devaient aussi s’appeler Mohamed. Ouled Ahmed est le nom
de famille (type de nom rare en Tunisie, il se réfère au nom d’un grand-père,
patriarche d’une tribu (ouled = enfants d’) Ahmed. En Tunisie on l’appelle
couramment Sghaïr Ouled Ahmed, on omet Mohamed (Jalel El Gharbi)
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