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Le nouveau roman de de Monak à lire absolument

vendredi 1 janvier 2016

Rainbow Angels, Papeete





Un show de Bonne année
Danseuses, elles sont huit : Railey, Malika, Taylor, Lalita, Pamela, Mariana, Ashley et Nicole… Chanteuses, elles sont deux : Olive et Geysha. Sous la houlette de la chorégraphe Sandy Tsing-Gorka, elles mènent leur show à la manière d’une revue de cabaret.

Dans un rythme rapide, sous les strass et les paillettes, étincelle la mini-scène et s’enflamment les convives du  Phenix d’Or à Papeete, en cette soirée du 26 décembre 2015.

Tentures…
Les Rainbow Angels, nouvelle formation artistique polynésienne, fait son entrée dans le monde du spectacle. La troupe renoue avec la tradition qui avait fait la gloire du Piano Bar à Tahiti, excepté le nu. La couleur s’annonce rutilante avec Trans et Travesties à l’affiche. Sourire et grâce pour couronner une parade de corps exemptés de tout formatage.

L’heure n’est ni au voyeurisme, ni à l’exhibitionnisme. Mais elle recouvre cette volonté qui agite les mentalités du monde entier, à savoir, la reconnaissance des genres. Ce n’est ni sacrifier à une mode, ni tomber dans la décadence, mais prendre tous conscience, du droit de chacun. 

Ambiance…
La scène est un métier ; et c’est l’enjeu de la Troupe. Réussir dans cette voie, véritable moyen de s’assurer sa survie.

Les Rainbow Angels sous les projecteurs
Le bon goût est au rendez-vous, pas de vulgarité mais la recherche de l’esthétisme. L’humeur, si elle est à la fête, se pare de moments comiques parfois, soulève aussi, de façon émouvante, le propos de la différence. Juste pour éloigner le spectre de la déchéance et du désespoir.

Elles ont le courage de rompre avec le silence compassé d’une société souvent encline à les juger. Elles ont l’audace de pousser les portes de l’indifférence et du mépris. Elles ont la force de s’affirmer devant le public. Et c’est en toute empathie que s’opère la symbiose cordiale avec l’assistance.


Ailes…et Elles !
L’ensemble des numéros fonctionne sur une alternance entre clin d’œil aux mythes du show-biz, de l’écran et thèmes essentiels profondément ressentis. En cette période des fêtes de la Nativité, comment ne pas évoquer cette nouvelle naissance que vivent les interprètes de cette prestation : la chrysalide devenant papillon… l’envol… l’adieu au passé… le droit à l’amour.

« Spread your wings and fly away…» chantaient les Queen… ou Jonathan Livingstone le goéland (de Neil Diamond).


Un décollage réussi !
Alors, ce n’est pas si simple. Assumer un métier. Avec les horaires contraignants de répétition, les filages sans fin, la disponibilité qui n’est pas toujours facile à ménager, la rigueur de la discipline avant d’en ramasser les fruits, la transpiration qui colle à la peau et… le stress de la première entrée sur scène ! 


Plumes…
Le public s’est déclaré ravi. La communication s’est établie. La tolérance partagée  en cette période de cadeaux et de dons du ciel. Le spectacle a connu des moments privilégiés de pur bonheur, comme ce message harmonieux aux impromptus vocaux du duo de virtuoses, Olive et Geysha : sur « L'envie d'aimer ». À vous mettre le frisson pendant les heures qui suivent. Une confidence de nos Anges à ne pas oublier…

Chapeau claque et au revoir…
La troupe des Rainbow Angels est fin prête à poursuivre l’aventure. Elle espère vous rencontrer lors de leur prochain passage sur scène.

Bienvenue à ces anges venus de l’Arc-en-ciel, ainsi que nous l’ont appris maintes légendes ancestrales du fenua.


Un article de  Monak
Tous droits réservés à Monak & Julien Gué. Demandez l’autorisation des auteurs avant toute utilisation ou reproduction du texte ou des images sur Internet, dans la presse traditionnelle ou ailleurs.


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