FIFO 2014 : ça tourne !
Pour
cette onzième édition de la fête polynésienne du cinéma documentaire, du 04 au
09 février 2014, Tahiti devient l’écran du Pacifique Sud …
Cette
année encore, la maison de la culture de Papeete, Te Fare Tauhiti Nui, met les petits plats dans les grands pour
accueillir le FIFO. Festivaliers, membres du jury, intervenants de tous ordres,
journalistes et, bien sûr, tous les films sont attendus de pied ferme…
Le FIFO 2014 vu par Polynésie 1ère
Comme
pour toutes les éditions précédentes, c’est avec impatience et gourmandise que
nous nous préparons à cet événement. Cette gourmandise, vous vous en doutez, ne
nous empêchera pas de dire ce qui nous dérange si cela est nécessaire, notre
rôle n’étant pas d’exprimer autre chose que la réalité que nous vivons.
Demandez le
programme !
Cette
année encore, outre les films en compétition (il y en a 14) et les films hors
compétition (ils sont 19), sont prévus de nombreux ateliers, animations
diverses, conférences et débats.
Tous
les détails du programme sont très facilement accessible sur le site officiel
de la manifestation. Et, pour y accéder directement, il vous suffit de cliquer
ici : 11ème
FIFO.
L’affiche du FIFO 2014 |
Un
site qui s’améliore d’année en année et qui contient toute la programmation,
des actus et des fiches à propos de tous les films présentés. Même si quelques
imperfections énervent un peu. Par exemple, une galerie de photos où aucun des
clichés proposés n’est légendé, ce qui rend impossible de savoir qui est qui…
Jury et jurons
C’est
le réalisateur français oscarisé pour « La marche de l’empereur »,
Luc Jacquet, qui a la responsabilité de présider cette année un jury qui
semble, a priori, plus compétent que lors de précédentes éditions.
Luc Jacquet, président du jury du 11ème FIFO |
On
est toutefois en droit de se poser la question des compétences
cinématographiques des deux membres polynésiens de ce jury. L’un étant
directeur d’un pôle de communication
dans un service public et l’autre présentatrice de télévision… Il existe
pourtant, au fenua, des professionnels du film documentaire aux compétences
reconnues internationalement… Il faut bien remercier les sponsors, mais doit-on
le faire au prix de la crédibilité de la manifestation ?
De
la même manière, on peut se demander pour quelle raison le SAJ, Syndicat des
Auteurs et des Journalistes de Polynésie française, qui regroupe nombre de
talents et compétences travaillant pour l’audiovisuel au fenua et ailleurs,
n’est invité à aucun des ateliers ou tables rondes sensés réfléchir aux
différents problèmes qui se posent à ces professions…
Les films en compétition
Au risque de nous répéter d’une
année sur l’autre, le fait que soient sélectionnés pour être présentés dans un
festival du cinéma océanien des films américains, autrichien ou français nous
laisse perplexe. Ainsi, quatre productions françaises pour une seule polynésienne…
Plus une anglaise et une américaine. Sur quatorze œuvres sélectionnées, cela
fait tout de même un gros pourcentage.
« Bucksin », un film australien de Dylan
McDonald
Mais ne boudons pas notre
plaisir : même si les sujets proposés cette année par la sélection
officielle nous paraissent bien moins originaux et passionnants que l’année
dernière, nous attendons de voir « Buckskin », de l’Australien Dylan McDonald, ou « Papous, entre deux monde » du
français Daniel Vigne.
Les films hors compétition
Bien plus éclectique, cette sélection
propose des sujets qui nous paraissent, dans l’ensemble, bien plus attirants
que ceux de la sélection officielle.
Antonio, du lali au portable |
Ainsi en va-t-il de « Kanak »
(Nouvelle Calédonie), de « Tavaka, histoire d’îles et d’exils »
(France), « Toku Fenua » (Autriche), « Antonio, du lali au
portable » (Nouvelle Calédonie) ou « Le truck polynésien »
(Polynésie française).
En guise de
viatique…
Nous aurons l’occasion, dans nos
prochains articles, de revenir sur tous ces sujets en détail et sans langue de
bois. D’autant que, cette année, nous serons deux pour couvrir le festival, ce
qui devrait nous permettre d’en ramener bien plus d’informations, de sensations
et de rencontres…
En effet, pour cette 11ème
édition, notre collaboratrice Monak recevra son baptême du FIFO…
En attendant, ne laissez surtout pas
passer cette occasion unique d’ouvrir les yeux sur le Pacifique Sud, ses
merveilles et ses mystères. Venez nombreux et…
Un article de Julien
Gué
Tous droits réservés Julien Gué. Demandez
l'autorisation de l'auteur avant toute reproduction du texte ou des images sur
Internet ou dans la presse traditionnelle.
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