La nuit du court
Avant le lever de
rideau sur le festival proprement dit, les festivités ont commencé le samedi 4
février par la « Nuit du court »…
Lors des précédentes éditions, cette
« nuit du court » (qui propose des fictions et pas des documentaires)
nous a souvent enchantés, surpris, étonnés, et pour tout dire ravis.
Soyons
clairs : l’édition 2017 nous a déçus. L’impression générale est celle de
films à peine sortis de l’amateurisme. Des scénarios inaboutis, des
réalisations très conventionnelles ou non maîtrisées et des montages souvent
approximatifs. Déçus vous dis-je !...
Nous
ont tout de même séduits (si pas pleinement satisfaits) :
-
« Bluey » film australien de Darlene
Johnson : belle réalisation, très sensible, malgré une fin un peu convenue
et bâclée.
-
« Je ne pleurerai plus » production néo-calédonienne de Olivier Gresset : Une réalisation
conventionnelle, mais un scénario et des acteurs convaincants.
-
« Tits on a bull » film néo-zélandais de Tim Worall : un vrai bon sujet,
hélas pas exploité comme il aurait pu l’être et, là encore une fin facile et
prévisible.
-
« Faafaite by Pepena » réalisation polynésienne de Virginie Tetoofa : de très
loin le meilleur moment de la soirée. Des images magnifiques, une réalisation
vraiment originale, une interprétation parfaite et une magnifique bande son. Et
pour le prouver, je vous invite à le visionner tout de suite !
« Faafaite by
Pepena » : le film de la soirée
On regrettera également que les
cinq films polynésiens projetés avaient tous déjà été vus, soit à la télévision
soit sur Internet.
Pour connaître le travail de
certains réalisateurs du Fenua, je me demande vraiment ce qui a pu guider le
comité de sélection vers ces choix là…
En attendant, le festival officiel
n’a pas encore commencé, donc : tous les espoirs sont permis !
En
attendant : Fifotez, Fifotez, il en restera toujours quelque chose !
Un article de Julien Gué
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Internet, dans la presse traditionnelle ou ailleurs.
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